Quadroïds vous engage à mener des petits êtres d’un point d’un niveau à un autre, en se moquant pas mal d’en faire mourir quelques uns au passage le principal étant d’arriver au but… Cela rappellera des souvenirs aux vieux gamers, mais nous ne testerons pas ici Lemmings, car on aurait pu résumer Lemmings de cette façon. C’est cependant uniquement dans son concept de niveaux à traverser façon casse tête que l’on peut dresser un parallèle entre ces deux jeux.
Dans Quadroïds, chacun des niveaux se décompose en scènes différentes, occupant chacune un quart de votre écran, votre objectif est d’aider le seigneur robotique maléfique Roboctopus dans sa quête de domination galactique ! Aux commandes de son armée de bots, arpentez plus de 100 redoutables niveaux constellés de lasers, cuves d’acide et autres dangers mortels vicieusement disposés. Le hic, c’est qu’il va falloir gérer plusieurs écrans en même temps pour avancer !
Votre mission étant d’amener d’un point à un autre les droïdes en évitant les embûches, en sautant pour passer les dénivelés, en évitant les pics, ou en marchant sur les restes de vos précédents droïdes sacrifiés au profit des suivants afin de leur servir de protection. Une seule action est possible : le saut. Autant dire que cela semble d’une simplicité à toute épreuve… Et bien c’est tout le contraire.
A chaque portion d’écran, un bouton différent est assigné pour le saut, et comme si cela ne suffisait pas, il vous faut parfois être attentif au parcours de deux compères à la fois. Ajoutez à ça qu’il faut également de temps à autre avoir un timing précis pour les faire se rencontrer à un moment opportun pour que lors du saut ils se repoussent l’un l’autre vers une plateforme inaccessible autrement, tout en collectant des quarks pour accéder à des niveaux bloqués, ces quarks étant eux même collectables seulement si vous parvenez à synchroniser le déplacement de vos droïdes.
Niveau difficulté, ça monte très, très vite, et refaire le même niveau plusieurs fois sera vite indispensable pour progresser. Cela va s’avérer aussi vite lassant pour ceux qui ne vont pas accrocher au défi qu’un challenge pour ceux qui vont adhérer à cette recherche de solution mêlant timing et ingéniosité. Il faut au moins deux cerveaux pour finir certains niveaux, et pour ça le mode coop n’est pas inutile, rendant la chose bien plus aisée. Le plus délicat sera de trouver quelqu’un pour jouer avec vous à ce genre de jeu, qui repose sur un concept assez particulier. Quatre écrans sur un seuls, avec ces robots qui passent de l’un à l’autre dans des ordres assez aléatoire d’un niveau à l’autre.
Côté réalisation, ce n’est pas très beau, et contrairement aux lemmings, ce n’est pas non plus très mignon. Le level design est souvent monotone, les niveaux se ressemblent tous et le même décor un peu vide sert de base à chaque fois. Musiques et bruitages ne vous laisseront pas non plus un souvenir impérissable, sans être désagréables.