Depuis sa première apparition sur grand écran en 1987, RoboCop est devenu un des symboles de la science-fiction, captivant les spectateurs avec son mélange de technologie avancée et de dilemmes moraux. RoboCop: Rogue City nous offre une nouvelle perspective sur l’histoire de RoboCop, nous permettant d’explorer la ville de Détroit à travers les yeux du cyborg.
Vous incarnez Alex Murphy qui, après avoir été mortellement blessé par un gang local, est ressuscité par l’OCP grâce à une transplantation cybernétique. Il devient alors un cyborg, mi-homme mi-machine, avec pour mission de protéger les citoyens. L’intrigue du jeu se situe entre les événements du deuxième et troisième films. Le jeu propose donc une histoire originale avec en guest star, Peter Weller qui reprend son rôle en prêtant sa voix à Robocop. Sans rien dévoiler du scénario, Robocop se met sur la piste du nouveau chef de la criminalité de la ville. Malheureusement, dès la première mission tout ne se passe pas comme prévu. Notre héros semble dysfonctionner et fait apparaître des réminiscences de son ancienne vie. Ce qui provoque aussitôt l’inquiétude chez les habitants de la ville de détroit qui doute d’être efficacement protégés.
Dès les premiers pas, vous êtes plongé dans une prise d’otage. Quoi de mieux pour mettre à l’épreuve les compétences de Robocop en matière de tir. Mais attention, contrairement aux FPS modernes, la santé ne se régénère pas. Ce choix est paradoxalement bon et mauvais à la fois. Pour le point positif, cela rend les affrontements tendus, d’autant plus qu’on sent particulièrement la puissance des armes, en particulier l’auto-9 qui tire en rafale de trois salves. Pour le point négatif directement lié à Robocop, concerne l’impossibilité de s’accroupir ou de se jeter à terre pour se sortir d’une situation mal embarquée ou pour simplement se mettre à couvert ce qui peut rendre les gun fights compliqué dans les modes plus difficiles.
Lors de certaines séquences, le jeu offre une fonctionnalité qui ralentit le temps pendant les moments critiques, comme les prises d’otages. Imaginez-vous en train de viser avec une précision parfaite, éliminant les criminels sans blesser les otages, une expérience de jeu qui vous fait vraiment dans la peau de RoboCop. Ce qui l’est moins ce sont les quelques petits bug ou certains personnages restent bloqués dans le décors ou croient être dissimulé au milieu de la pièce. On vous rassure c’est très rare et sera sûrement corrigé lors de mises à jour.
Entre chaque mission principale, vous aurez la possibilité d’accéder à des missions secondaires pour le moins inégales, certaines étant très réussies et d’autres très dispensable en termes d’intérêt et néanmoins très importantes pour gagner en points d’expérience. Ces derniers peuvent être utilisés pour obtenir de nouveaux avantages comme réduire les dégâts des balles, étourdir les ennemis aux alentours, ou augmenter les points de confiance de la population obtenus. L’arme principale de Robocop peut aussi être customisée à l’aide d’objets trouvés pendant les missions.
En ce qui concerne la partie technique, on souffle le chaud et le froid. Les décors extérieurs sont en général plutôt réussi avec des textures propres ainsi que des effets de lumière et des reflets qui donnent vie à la ville de Détroit. A contrario, les intérieurs sont de qualité inférieure avec des environnements moins fouillés et moins variés. le jeu n’étant pas très long une douzaine d’heure pour en voir le bout, les développeurs auraient pu faire un effort pour fournir un peu plus de variété.
RoboCop: Rogue City offre une immersion sonore remarquable. Les effets sonores, en particulier celui de l’Auto-9, l’arme signature de RoboCop, ont été créés pour ressembler à ceux des films originaux, tout comme le bruit distinctif des pas de RoboCop. On sent le soucis et l’implication des développeurs afin de se rapprocher de l’œuvre original. Quant à la musique de Basil Poledouris, le compositeur de la bande originale du film, elle joue un rôle essentiel dans la création de l’atmosphère du jeu. Lorsqu’elle retentit, les joueurs sont immédiatement transportés dans l’univers des films.
