Dragon Ball Z : Kakarot plonge les joueurs dans l’univers emblématique de Dragon Ball Z. Explorez des lieux emblématiques, revivez des moments mémorables de la série et affrontez de redoutables adversaires.
L’histoire de Dragon Ball Z : Kakarot reprend de manière fidèle l’épopée mythique de DBZ. Le jeu débute au début de l’anime avec l’arrivée de Radditz et se termine à la fin de l’arc Buu. Chaque moment clé de la série est recréé avec une attention particulière dans le but toujours de rester dans la lignée du manga d’Akira Toriyama : des combats épiques aux moments plus intimes de développement des personnages. La narration est bien construite et demeure pour tous les fans très addictive, offrant des cinématiques spectaculaires et des dialogues fidèles à l’esprit de l’anime. La manière dont l’histoire est présentée permet aux fans de la série de revivre ces moments légendaires tout en offrant aux nouveaux venus une immersion complète dans l’univers de Dragon Ball Z. Comptez une bonne vingtaine d’heures pour venir à bout de l’histoire principale. Rajoutez à cela quelques poignées d’heures pour les quêtes secondaires.
Une fois de plus, ces quêtes secondaires n’auront d’intérêt que pour les fans car elles demeurent très négligeables par leur intérêt. En plus de ces interludes dans l’histoire principales, des mini-jeux font leur apparition tout au long de votre aventure et vous permettront de vivre des moments funs de la série. S’ils sont funs dans l’anime, en revanche ils ne le sont pas dans le jeu… On aurait rêvé d’une course de voiture effrénée entre Sangoku et Piccolo durant leur apprentissage du permis de conduire ; on se retrouver finalement avec un course poursuite très molle du genou avec un gameplay en plus très à la ramasse. Pourtant il y avait de quoi faire avec par exemple le voyage de Sangoku sur la route du serpent vers la planète de Kaïo pour ne citer que la plus évidente.
Les graphismes de Dragon Ball Z : Kakarot sont une véritable ode à l’esthétique de l’anime emblématique. Le jeu regorge de détails rappelant sans cesse les décors du manga et respire la fidélité à l’œuvre originale. Les paysages, qu’il s’agisse des vastes plaines, des villes animées ou encore de l’île de Tortue Géniale (Kame House) sont surprenants et rendront à coup sûr nostalgiques les fans de l’univers de Sangoku. Certains se perdront même durant de longues minutes ou heures en visitant des lieux mythiques tels que l’île où ont débarqués les cyborgs. Regorgeant de couleurs vives et de détails saisissants, les développeurs ont appliqué une attention tout particulière à rendre aussi réaliste que possible le jeu bien que parfois certaines textures puissent paraître d’une autre époque notamment dans les plaines ou sur les collines… Les modèles de personnages sont extrêmement fidèles à leurs homologues animés, avec des animations fluides qui apportent une vie dynamique à chaque mouvement.
Dans Dragon Ball Kakarot, les combats sont la pierre angulaire de l’expérience de jeu, un élément attendu avec impatience par les fans, mais qui, malgré des moments de satisfaction, ne parvient pas à atteindre son plein potentiel. Malgré une excellente équipe de développement qui a déjà fait ses preuves, CyberConnect2 (Naruto Ultimate Ninja Storm), les combats ne parviennent pas réellement à procurer un plein plaisir aux joueurs car trop loins en termes de techniques de ce à quoi on a déjà pu goûter avec notamment la série des Tenkaichi. L’aspect dynamique des affrontements, les effets visuels éblouissants et la fluidité des mouvements ajoutent une touche de plaisir indéniable à l’expérience de jeu certes, mais finalement on se rend compte qu’on tourne vite en rond et que les combats reviennent bien souvent simplement à matraquer les mêmes touches.
Cependant, malgré la fluidité et le plaisir des combats, le jeu manque donc de profondeur technique. Il favorise plutôt l’évitement rapide des attaques adverses, incitant à l’usage répété des attaques énergétiques lors des moments opportuns. Lorsque mon adversaire attaque, j’esquive et je contre attaque directement. Cette technique fait mouche quasiment de manière systématique… Le jeu offre une diversité d’attaques et de mécaniques, allant des attaques au corps à corps aux transformations emblématiques comme le Kaioken ou le Super Sayain. Pourtant, il est dommage que chaque ennemi ne nécessite pas une approche stratégique distincte pour être vaincu. Quelques subtilités émergent lors de combats clés, comme contre Freezer sur Namek ou Cell lors des Cell Games, mais elles demeurent limitées. Une fois de plus, on tourne vite en rond.
Dragon Ball Z Kakarot fusionne habilement l’action et le RPG, offrant des combats dynamiques à la signature visuelle impressionnante. Le système d’évolution des personnages est bien pensé, permettant aux joueurs de faire évoluer les statistiques et les compétences de manière stratégique L’évolution des personnages repose sur un système d’acquisition et d’utilisation d’orbes, des éléments éparpillés à travers le monde du jeu. Ces orbes, une fois collectées, servent à débloquer et améliorer les compétences, les attaques spéciales et les capacités passives des personnages. Cette mécanique implique une exploration approfondie des environnements pour amasser ces ressources colorées, ce qui ajoute une dimension de collecte à l’expérience globale. Le jeu introduit aussi un système innovant appelé “Tableau Communautaire”. Ce tableau se compose de sections variées, chacune associée à un aspect spécifique tel que la santé ou la puissance d’attaque par exemple. Pour renforcer ces sections, les joueurs doivent rassembler des emblèmes à l’effigie des différents protagonistes de Dragon Ball, obtenus en rencontrant des personnages clés ou en accomplissant des quêtes annexes. En les plaçant stratégiquement sur le tableau et en établissant des associations entre ces emblèmes, les joueurs peuvent augmenter les niveaux des sections correspondantes, débloquant ainsi des avantages et améliorations pour leurs personnages.